En partenariat avec l'association Sinethemba, OSI, ou Orphelins Sida International, a mis en place un programme de 30 parrainages d'orphelins.
Ainsi 30 filles et garçons ont une nouvelle chance de se construire malgré la perte de leurs parents.
Aujourd'hui, aucun enfant n'est en attente de parrainage.
A voir :
Organisation partenaire locale :
L'association Sinethemba ("Nous avons de l'espoir", en Zulu ) a été créée en décembre 2001 à l'initiative de Stan Muyebe, frère Dominicain. Elle agit dans le township d'Esigodini (ville de Pietermaritzburg) situé près de Durban, dans le Kwazulu Natal, province d'Afrique du Sud la plus touchée par le VIH.
Le fonctionnement de Sinethemba est différent de celui des autres partenaires : l'argent n'est pas attribué directement aux familles : l'association se charge des inscriptions à l'école, de l'achat des uniformes, des vêtements, de la nourriture. Le reste est réservé à des activités diverses : création de "boîtes de la mémoire", soutien psychologique, scolaire, ateliers photo, théâtre, informatique, sorties de Noël, pique-nique... etc.
L'association tend également à développer la formation à l'agriculture maraîchère et à la boulangerie en direction des personnes à charge de famille, pour subvenir en partie à leurs besoins nutritifs. Orphelins Sida International suit ce projet de près.
4 900 000 à 6 600 000 personnes sont infectées par le VIH/SIDA en Afrique du Sud.
6 000 000 à 7 100 000 adultes âgés de 15 à 49 ans vivent avec le VIH/Sida.
200 000 à 240 000 enfants âgés de 0 à 14 ans sont contaminés par le virus du Sida.
2 100 000 enfants âgés de 0 à 17 ans sont devenus orphelins suite au décès lié au Sida de l'un ou de leurs 2 parents.
En 2001 près de 300 000 jeunes de moins de 19 ans étaient devenus chefs de famille.
Si rien n'est fait, l'impact de la maladie sera catastrophique sur l'économie, l'espérance de vie et les structures familiales alors que l'Afrique du Sud regorge de richesses. La mortalité due au sida fait des ravages dans tous les secteurs économiques : plus de 12 % des enseignants sont séropositifs ce qui vient fragiliser un système éducatif déjà bancal.