L’accueil a été extrêmement chaleureux à Ouaga comme à Po. Les rencontres avec les burkinabés, les enfants, ainsi que les autres volontaires ont été très riches, et m’ont beaucoup appris.
Le point le plus positif de ma mission (car ils sont nombreux) est que nous avons su redonner le sourire à des enfants au quotidien difficile, et les aider à croire en eux, et en leurs capacités.
Je dirai que le manque d’informations sur les coutumes et le climat a été le plus gros problème pour la mission.
Nous avons essayé à Ouaga comme à Po de revoir les bases avec les élèves. Ils ont des lacunes qui s’accumulent. Il faut donc se focaliser sur les bases, pour les consolider et que leurs nouvelles connaissances aient du sens. Il faut privilégier la compréhension du français et des problèmes de mathématiques. Les enfants connaissent les règles par cœur mais hors du contexte de la récitation, ils sont perdus. De plus, les encourager à s’exprimer est important. La plupart du temps, ils appréhendent de prendre la parole et n’osent pas se confier.
Avec du recul je dirai que travailler de 8h30 à 11h30 puis de 15h à 17h30 est optimal.
Il faut constamment être à l’écoute des enfants, pour déceler des profondes lacunes ou des problèmes familiaux importants.
Cette expérience m’a vraiment enrichi. J’en reviens émerveillée avec de très beaux souvenirs, de merveilleuses rencontres. Et avoir pu aider ces enfants (même si ce n’est qu’un peu) et les avoir fait sourire restent les plus beaux moments de ma mission.
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